Je te dois des excuses - Suite de "Un Rendez-vous dans la clairière".

Le vent soufflait et soulevait les rideaux de ma fenêtre ouverte. Je respirais à pleins poumons l'air de l'extérieur, j'en avais besoin. Je devais aller présenter des excuses à Naï pour la façon dont je m'étais comporter. Lui ça n'avait pas été mieux, mais ma réaction avait été excessive, et puis il avait écrit ce mot d'excuse ... tellement ... ben ... je n'aime pas spécialement ce mot, ça fait cu-cul la praline, mais tellement romantique. Il s'était excuser, me racontant un peu ce qu'il lui était arrivé. Son excuse était bidon, mais j'avais besoin d'y croire parce que ... parce que mon coeur n'appartient plus qu'à lui et je ne pouvais plus vivre sans sa présence.
Alors, j'avais décidé d'aller le voir à son casier, dans les brefs délais et jouer cartes sur table, en gros, vider mon coeur, j'espérais qu'il comprendrait.
Mon idée était en deux étapes simples : mettre le portit à l'aquarelle que j'avais fait de lui dans son casier, m'éloigner de son casier attendre qu'il arrive et qu'il trouve le portrait. Deuxième phase : m'approcher et lui dire ce que j'ai à dire. Pas mal n'est ce pas ? Encore faut-il les tripes de le faire.
Surtout si je gaffais. Ce qui risquais évidemment d'arriver.
Je m'approchais de son casier, serrant contre moi le portrait à l'aquarelle que je venais de finir. Mauvaise idée ! Le portrait n'étant pas sec, de grosses tâches d'aquarelle se répandent sur la robes bleue azur que j'avais remis spécialement pour l'occasion. Impossible de remettre le portrait dans le casier tant qu'il est décoloré (qui est plus est tant que les couleur sont sur ma robe ... hem.) et en plus Naï s'approche vers moi.
Je cherche une excuse potable, mais n'en trouvant pas de lance d'une voix tremblante :
- Aaaaah ! Salut, Naï ! J'ai ... je traînais dans le quoi ... et, et, et ... qu'est ce que je fous devant ton casier je euh ... je ... JE COMPTE LES CASIERS. (l'idée était pourrie, mais bon...) et le tiens c'est le ... euh ... Ben le ... LE VINGT CINQUIÈME, hé,hé,hé...

J'étais toujours sous le choc de ce que m'avais dit... ou avouer Moon l'autre soir, le vent me fouettait, il faisait froid dehors, mais beau, un temps éclatant. Ce temps ne convient pas du tout à mon humeur, si un temps correspondait à mon humeur cela serai plutôt un temps orageux pluvieux... J'ai beaucoup déçu je suis sûr qu'elle ne veut plus me voir... Mais peut être veut elle s'excuser me pardonner... Mais qu'elle ne veut toujours pas revenir avec moi, à cette pensée les larmes roula le long de mes joues, avant de finir leur course sur le pelage de Chrono, dormant juste à côté de moi, sur ce il se réveilla, le pelage mouillé par mes larmes.

''Toujours triste hein ? ''

''... ''

''Tourne la page ! Si tu ne la tourne pas, tu vas rater tout les bonheurs de la vie.... ''


Je n'avais la volonté suffisante pour le contredire, je le laissa parler, demain on était Lundi, je devais prendre mes affaires aux casiers, je prenna Chrono sur mon épaule, je le pris dans mes bras, j'étais en GRAND manque de câlin... Ce n'était pas dans mes habitudes... Je sortis par la porte et arriva dans les casiers... Devinez qui je trouve devant MON casier... Moon Draft...

- Aaaaah ! Salut, Naï ! J'ai ... je traînais dans le quoi ... et, et, et ... qu'est ce que je fous devant ton casier je euh ... je ... JE COMPTE LES CASIERS. et le tiens c'est le ... euh ... Ben le ... LE VINGT CINQUIÈME, hé,hé,hé...

Je n'ai pas le courage de partir, il fallait mettre ça au clair, que je me fasse ENFIN et que je puisse entamer quelque chose de nouveau.

- Ecoute Moon, ma pardonnes tu, oui, ou non ! Répond moi honnêtement s'il te plaît. Sinon je ne m'en relèverai pas....

Je n'avais pas envie de lui répondre. En fait, j'avais envie de me blottir dans ses bras, j'avais envie qu'il mre prenne dans ses bras. Il n'y avait pas de mal à ça, non. En fait, j'avais envie de pleurer, il avait les yeux un peu rouges, ça se voyait qu'il avait pleurer, et à cause de moi, en plus.
Une larme ruissela sur ma joue, et je m'avançais vers lui, lentement. Peut-être qu'il s'en irait, comme je l'avais fait la dernière fois dans la forêt quand il avait voulu m'embrasser. Cela m'était bien égal, parce que si j'essayais, peut-être qu'il me laisserai faire.
Je fis le dernier pas qui me séparais de lui : je me retrouvais bientôt contre lui. Il ne bougeait pas, je n'osais pas regarder son expression, peut-être qu'il était lui aussi triste, ou peut-être qu'il m'en voulait de m'être emportée ?
Je pris sa main, tout doucement, et la déposait sur mon coeur.
- << J'ai mal là. avouais-je.
Je lui fis un petit sourire, lui il ne bougeait pas, il fronça les sourcils, il ne comprenait pas. J'aurais bien aimé pleurer dans ses bras, même si je n'avais pas besoin de pleurer, c'était tellement mieux de pleurer dans les bras de celui qu'on aime plutôt que toute seule dans la forêt !
Je pris ses mains et les serraient fort. Je le regardais dans les yeux en faisant un mi-sourire.
- << La vie sans toi c'est comme ... (je réfléchis un moment) un gâteau au chocolat sans chocolat.>>
Il leva un sourcil, intrigué, il me regardait et puis je me blottis contre lui, en murmurant que le gâteau au chocolat sans chocolat c'était pas bon.
Les cours avait repris, mais je m'en foutais royalement, j'étais si proche de lui que c'en était presque gênant, je gardais mes mains sur les siennes, et j'attendais qu'il fasse un mouvement.

Je voyais Moon, devant moi, se rapprochant de moi, voulant m'embrasser, voulant que je la prenne dans ses bras... J'étais inexpressif, elle prit ma main, et la pose avec douceur sur l'endroit ou était son cœur, je leva la tête de la main et la regarda dans les yeux, une larme coulait le long de sa joue, elle me murmura.

- << J'ai mal là. >>

Je compris tout à ce moment, je compris qu'elle me manquait, je compris que je lui manquait, je compris que nous ne pouvons vivre l'un sans l'autre je compris que je l'aimais, je compris qu'elle m'aimait.... Elle prit mes mains, les serra fort, j'avais presque mal, elle souriait très légèrement, en me regardant droit dans les yeux...


- << La vie sans toi c'est comme ... un gâteau au chocolat sans chocolat.>>

J'aimais ses phrases, un peu idiotes parfois, mais je les aimais, comme elle je l'aime, j'aime cette fille magnifique, j'aime sa tête constamment dans la lune, j'aime ses bêtises, j'aime son rire, j'aime cette fille... Elle ne m'en voulait plus, je commença à reprendre mon sens de la maniaquerie... Et à revoir la vie dans sa couleur habituel, elle se blottis contre moi, elle murmura que la gâteau au chocolat sans chocolat n'étais pas vraiment bon... La sonnerie des cours retentis, je voulais rester avec la fille que j'aime, je leva les bras et je la pris contre moi. La serra fort, je pleura, beaucoup, et je l'embrassa. Après ce baiser, je lui murmura des mots.

''On retourne en cours ...? Oh et puis.... C'est vraiment nécessaire ?! '' Dis-je en rigolant tout en la tenant par la main.

Chrono n'avait pas trop suivit la scène, mais il rigolait, comme moi, nous étions heureux !