L'arrivée de Moon Draft.

En entendant la porte de la grande bâtisse isolée au milieu de nulle part derrière mois, je frissonait. Le hall d'entrée était glacial. Tarsal était sur mon épaule, tranquillement assise. Elle paraissait aussi émerveillée que moi. J'étais chargée : avec ma grosse valise noire, mon sac en bandoulière duquel dépassait un pinceau, et mon sac à dos remplis à craquer de matériel de peinture, on avait plutôt l'impression que je m'apprêtait à faire la randonnée de ma vie !

J'avais un peu de mal à réaliser ce qu'il m'arrivait : moi, une jeune fille tout ce qu'il y a de plus maladroite et gaffeuse, j'entrais dans la prestigieuse école dOomrerar ? Impossible ! Cela devait-être un rêve. En tout cas, c'était un beau rêve. Je tortillait nerveusement une méche brune qui tombait de mon chignon en attendant d'avoir trouvé ce que je devais faire. Tarsal senti aussitôt l'angoisse sui montait en moi grâce aux cornes qu'elle possédait. Je fermais les yeux une seconde, essayant de me remémorer ce que ma mère m'avait dit :

- << Fais très attention à où tu vas, et à ce que tu fais, je n'ai envie que tu as une mauvaise réputation dans cette école ! En entrant dans le hall tu devras aller déposer tes affaires dans ta chambre qui se trouve ... >>

Ah ! C'est là que ça bloquait. Où se trouvait ma chambre dans ce dédale de couloirs et de portes sans noms ni numéros ? Aïe, aïe, aïe. Cela commençait bien ! J'essayais de me calmer et de prendre sur moi, je n'étais plus une enfant, bon sang ! Tarsal murmura un petit mot d'encouragement à sa façon au creu de mon oreille. Cela me donna un peu de force pour faire carburer ma cervelle. Je m'accroupie lentement, posant ma valise et Tarsal à côté de moi. J'ouvris mon sac et trifouillais dedans. J'en sorti un carnet et un stylo plume pour essayer de dessiner le hall d'entrée. En général, ça m'aidait à me concentrer.

J'avais achevé mon croquis quand le stylo plume m'échappa des main et un jet d'encre vint lamentablement s'écraser sur ma chemise blanche. Je commençais à jurer quand j'entendis des pas qui venait de ma droite, des pas venant de l'escaliers. Je ne savais pas qui c'était, et je devais avoir l'air belle avec l'encre noire qui commençait à dégouliner sur mes jambes !

Je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit ! Un bruit de robinet récalcitrant impossible à éteindre m'a empêché de dormir, déjà qu'habituellement j'ai pas trop de facilité à m’endormir, bref ! Je jette un regard à la fenêtre il fait un temps de cochon, d'accord, une belle journée pourris je pense, va falloir que je fasse attention, quel jour ? Lundi... Le jour que je déteste... Bref ! J'essaye de tout prendre du bon côté et je met mes vêtements habituel, Chrono s'installe sur ma tête, je ne prend pas ma casquette, il ne fait pas beau et je n'ai pas envie de la mouiller. Je prend un déjeuner rapide, chocolat chaud, je suis très bien réveillé, bizarrement. Je me brosse les dents, je ne prend pas la peine de prendre un douche, j'ai pris un gros bain hier... Et puis j'ai la grosse flemme... Chrono finis rapidement mon croissant non finis et mon bol de lait, mon Zorua est tout aussi exigeant de moi ! Il n'aime pas la nourriture pour pokémon, il finis donc à chaque fois, mon croissant, ma tartine, je sors par la porte, Chrono avait bien dormis, évidemment, il n'est pas du tout maniaque comme moi. Dans les dortoirs, la plupart sont bien réveillé, mais la majorité fait une pas trop belle tête, le mauvais temps à du influer directement sur leur humeur de la journée. Je descend les escaliers, quand je me souvins soudainement qu'on était Lundi ! Je fonça dans ma chambre, fourra mes affaires de classes, mes 3 pokéballs un casse-croute, pour le midi, s'il fait beau, j'irai manger dehors, tout cela dans mon sac en bandoulière. J'ai enfin finis ! Je sors par la porte, descend les escaliers, et remarque qu'il y à plein de nouvelle tête. A oui ! La première journée de l'année, j'étais arrivée à l'avance dans cet académie, j'aime bien arriver à l'avance, encore une preuve de ma maniaquerie, je ne crois pas que ce mot existe mais bon ! Il y avait des jeunes qui courrait partout, des plus matures qui commençait à prendre la clé de leur chambre, des idiots qui commençait directement à faire les...idiots... , les brutes épaisses qui commençait bien l'année en repérant les têtes à claques et les têtes à claques qui se faisait repérer. Et parmis tout ces spécimens, un spécimen assez spécifique, une jeune fille qui avait l'air perdue, elle dessinait, peut être un moyen de de-stress ou de concentration. Je m'approcha d'elle, elle avait peut être besoin d'aide. Lorsque je m'approchai le stylo voleta au dessus d'elle, puis il vint tacher sa belle chemise blanche. Je le regarda, puis je l'aida à se relever. Je ne moqua pas, je sortis un mouchoir de ma poche pour qu'elle puisse s'essuyer, je l'aida à se relever et je finis par lui donner mon nom.

''Enchanté, je me nomme Naï Gearing, et toi ? ''

A ce moment je distingua son visage, très jolie d'ailleurs, des cheveux noirs tombant joliment sur ses épaules, ses yeux avait une drôle de couleur indescriptible. Elle était gêné, même quand elle n'avait pas distinguer ma présence.

''Tu dois sûrement chercher ta chambre. Viens, il suffit de demander à l'accueil en donnant son nom, tu as l'air assez tête en l'air, j'espère que tu n'as pas oublié ton nom.'' Je dis ça sur un ton amical, par pour me moqué, juste pour rigoler quelque peu. Cette jeune fille avait l'air bien sympathique, dommage que ça soit les personnes comme ça qui ce font la plupart du temps embêter. Cette journée n'est peut-être si mauvaise que ça finalement.

Pour résumer en quelque mots la situation, j'étais dans très, très, très, gênée. Il avait fallut qu'un autre élève arrive pile au moment où on avait l'impression qu'une pieuvre m'avait vomi dessus... Et j'en avais la nausée. La personne qui était arrivée était un garçon, il avait l'air un peu bizarre, mais vraiment gentil. Il devait faire une tête de plus que moi, et il m'avait aidé à me relever. Je n'osais même pas le regarder, ce genre de gaffes m'étaient arrivées tellement de fois que j'en avais l'habitude, mais devant un étranger c'en était d'autant plus gênant. Il m'avait dit que je devais aller voir à l'accueil pour trouver ma chambre, c'est là que j'avançais à pas chancelant. Les gouttes d'encre avait taché ma jupe noire, ma chemise blanche et elles avaient dégoulinées sur mes jambes puis s'étaient écrasées parterre, laissant derrière elles de longs sillons noirs. Je poussait lentement la porte, et jetait un coup d'oeil à l'intérieur. Une femme d'un cinquentaine d'année m'observa. Elle jeta un coup d'oeil à ma chemise, puis m'adressa un regard interrogateur :

- << Vous venez pour quoi ? Chambre ? Problèmes avec des élèves ? (elle jeta un autre coup d'oeil à ma chemise et ajouta d'un ton sarcastique : ) Lessive ? >>

Encore plus mal que je ne l'étais en rentrant, je bégayait quelque chose comme "Pour ma chambre" puis posait un doigt tremblotant sur le registre où était noté mon nom parmis ceux des autres élèves. Elle m'indiqua où se trouvait ma chambre et souffla bruyament quand je refermais la porte derrière moi.
Elle m'avait "aimablement" (l'acte en lui même était aimable, mais elle l'avait fait avec le regard d'un Dracaufeu prêt à me prendre comme dîner.) donné une carte de l'école, l'air de dire "vu votre air, ça pourra vous servir". Eh, ben, ça commençait bien !
Je commençais à hisser mes affaires dans le grand escalier de marbre, le plan de l'école entre les dents, la valise à la main, le sac en bandoulière grand ouvert, mon sac à dos visser sur les épaules, quand j'entendis un "clic" pas très rassurant.
Il me fallut une bonne minute pour réaliser que ma valise venait de s'ouvrir grand et que mes affaires gisaient lamentablement dans l'escalier. Je me tapais le front d'une main, laissant tomber la poignée de la valise que je tenais encore. Pour la deuxième fois e la journée, j'entendis des pas venir dans ma direction, et pour la deuxième fois de la journée, j'étais dans une position très embarrassante.

Elle était rouge comme une tomate ! Sa chemise était tâchée, son stylo gisait par terre. Je l'avais aidé à se relever. Elle était plus petit que moi, elle doit faire des gaffes pires que celle ci dans des endroits beaucoup plus gênants. Après s'être relevée elle gardait la tête basse, puis elle se dirigea vers le secrétaria, la dame qui s'en occupe est plutôt sympathique mais elle ne le montre pas. Je n'étais pas inquiet pour la suite, elle allait sûrement faire attention après cet incident, donc je me détend et je pris une chaise, l'endroit grouillait de monde, je me mis dans un coin et je commença à lire mon livre, il était passionnant. Mais je ne pouvais m'empêcher de penser à cette jeune fille, elle était tête en l'air, plutôt étourdis et très maladroite ! Elle allait sûrement, encore faire une gaffe, et tout le monde ne louperais pas de se moquer d'elle et de lui mettre un surnom pas super sympa. Je la vis sortir du secrétaria, en remettant mon livre dans mon sac, je me rend compte que mes chaussures sont tachés, sûrement l'encre de tout à l'heure ! Je suis maniaque, je dois absolument prendre d'autre chaussures ! Je m'approche de l'escalier, et la, devinez ce que je peux admirer ? Je vois une ribambelle de vêtements en tout genre, affaire de peinture et plein d'autre... ''Hey... C 'est le petit poucet... '' Je devine rapidement d'où vient tout cela, je pris toutes les affaires avant que tout le monde puissent en profiter, je remonte les escaliers et je vois le même jeune fille, très embarassée, je lui tend ses vêtements puis lui lance quelque mots.

''Je crois que je vais rester à côté de toi, sinon une catastrophe va t'arriver. Ou est ta chambre ? Je te suis.

Cette fois je le dis sur un ton calme et posé, je n'ai pas envie qu'il arrive d'autres malheurs à cette fille, j'espère qu'elle n'as pas oublier sa chambre ! Je vis une carte de l'académie dans ses mains, je retins un soulagement. Elle était sûrement gênée de voir quelqu'un d'une tête de plus qu'elle, l'aidé pour son début, mais il le fallait, sinon elle allait -encore- faire une bêtise, il faut qu'elle fasse plus attention, je ne serais pas toujours la pour venir à son aide...

Bizarrement, c'était encore le garçon de tout à l'heure qui vint m'aider. Je n'osais rien dire, ni rien faire. Je gardais la tête basse, toutes les personnes en bas pouffaient, sauf lui. Je m'efforçais de retenir les larmes qui embuaient mes yeux. Ce n'était vraiment pas la peine de pleurer, je le savais, mais la fatigue du voyage, l'angoisse d'être loins de chez moi, plus ces deux humiliations, ça faisait un peu beaucoup pour ce jour très spécial. Le garçon (dont je ne connaissais toujours pas le nom...) me tendit mes affaires puis il me lança quelque mots :

- << Je crois que je vais rester à côté de toi, sinon une catastrophe va t'arriver. Ou est ta chambre ? Je te suis .>>

Cette fois ci, j'avais retenu, nous marchâmes en silence jusqu'à la porte. Je pris alors conscience que ce garçon (dont je ne savais rien) m'avais beaucoup aidé, et qu'en retour je ne l'avais même pas remercier. J'avais peur qu'en ouvrant la bouche aucun son n'en sorte, comme avec la dame du secrétariat. Pourtant, il fallait que je retrouve mes cordes vocales, qui avaient dut tomber quelque part au font de mes chaussettes. Je toussotais un peu, et je me tournais vers lui, le regardant bien en face pour la première fois, et je tentais d'articuler une phrase :

- << Je ... enfin tu... j'étais ... euh ... (plus je continuais à parler plus le rouge me montait au joues, finalement je dis à la manière d'un TGV : ) Merci beaucoup de m'avoir aidé. >>

Nous marchâmes, dans un silence total. Elle ne parlait pas du tout ! Sa voix devait être jolie, je crois qu'elle n'avait pas entendue lorsque que je lui avais demandé son nom, toujours est il qu'elle était très tête en l'air ! Ses parents devait lui avoir réprimandé 153 fois de faire attention... Quand quelqu'un est maladroit peut devenir adroit, mais c'est étrange, j'ai pu observer son dessins tout à l'heure lorsque je l'ai aidé à se relever, il était tout simplement magnifique, donc cela ne serait pas de la maladresse mais plutôt un esprit constamment en train de marcher avec Amstrong ? Elle était vraiment jolie, je tourna le visage pour ne pas qu'elle me voit rougir, qu'est ce que je ressens ? M'interrompant dans mes pensées elle essaya de faire une phrase, avec difficulté apparemment.

- << Je ... enfin tu... j'étais ... euh ... Merci beaucoup de m'avoir aidé. >>

Je croyais qu'elle était muette, sa voix était jolie, vraiment très jolie, je rougit de plus en plus mais je le regarda dans les yeux. Je remarqua que nous nous trouvons devant sa chambre, à la pensée de devoir la quitter, j'éprouva un sentiment étrange. Ma main gauche fit alors quelque chose d'étrange, cette main... Ensuite je le regarda droit dans les yeux...

-''Je m’appelle Naï Gearing, et...et... et toi ? ''

Je crois que j'éprouve une sensation qui... Je crois que je suis amoureux...

Je remis à la va-vite une mêche qui tombais - encore - de mon chignon. Je l'avais tiré de ses pensées, oups. Je ne savais pas ce qu'il allait me répondre, est-ce qu'il allait m'envoyer paître en me répondant "Mais, non c'est normal." ? Je ne savais pas trop. Je me mordillais nerveusement la lèvre. Je lui jetais un regard suppliant pour qu'il me réponde. Finalement il m'a répondu, en bégayant moins que moi, mais il avait quand même perdu un peu d'assurance par rapport à tout à l'heure :

-''Je m’appelle Naï Gearing, et...et... et toi ? ''

Nous étions devant ma chambre, il devenait de plus en plus rouge, quand je pensais que tout à l'heure c'était moi qui était couleur tomate ! Je ne savais pas trop quoi lui répondre je n'allais quand même pas lui dire "Ah, ouais, cool. Bon ben , j'te laisse hein." c'était un peu bizarre. Je penchais la tête sur le côté, et puis, je ne sais pas ce qui m'a pris, je me suis levée sur la pointe des pieds pour être à sa hauteur et j'ai déposé une petite bise - très très rapide - sur sa joue, avant d'attraper ma valise, mon sac, et Tarsal, et de m'enfermer dans ma chambre. J'avais l'impression que finalement, se faire des amis n'étais pas si difficile.

THE END.

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